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Première approche (PV Joaquim)

 :: Le Centre-Ville :: Le parc
Lun 17 Déc - 12:30
Première approche

J’ai passé ma première journée à Rosecreek à boire, fumer et me laisser guider par mes pas. La seconde à rester allongé, les yeux rivés sur le plafond blanc, le sang fluidifié par la drogue. La troisième à alterner prostituées, bières et cigarettes. On dit que Dieu a fait le monde en sept jours ? Moi, ce fut au quatrième qu’enfin, je commençais le travail.  

Le quatrième jour donc, j’étudiais la carte de la ville, les endroits à visiter, ceux à éviter. J’épinglais sur l’un des mur le plan de la ville, sur l’autre, les photos que je fis de chaque endroit. J’étudiais même, par internet, le passé de celle-ci.

Le cinquième jour, je commençais à me renseigner davantage sur les morts, m’intéressants surtout aux journaux locaux. La vérité était bien là : On parlait de mort un jour, puis plus une trace le lendemain. Tantôt accidents de voitures, tantôt braquage qui tourne mal, ou encore simplement petit règlement de compte entre voyous. Certaines morts, même, ne prenait même pas la une mais apparaissait entre une pub pour saucisson sec et une page sur les loisirs des gens du troisième âge. Sur mon mur, fut alors rajouté des photos et des noms, liés par des fils rouges aux points de la ville ou ils avaient été retrouvés. Ne sachant pas encore lesquelles étaient “naturelles” ou provoquées, je les inscrivais toutes sur la dernière année.

Le sixième jour, j’avais pu préparer une première liste de personne à questionner : Les journalistes ayant écrit les articles, les inspecteurs responsables des enquêtes, les personnes travaillant aux endroits où cela c’était produits... Mais aussi une liste de point d’interrogation : Ou étaient les témoins ? Les familles des morts ? Où en était les enquêtes elles-mêmes ? Car rien n’était annoncé sur leurs suivis ou leurs résolutions. Je passais mon après-midi à téléphoner alors mais sans succès. Personne ne voulait parlait de ces anciennes histoires dont certaines, pourtant, ne datait que de la semaine dernière. Comme la nuit porte conseil, j’attendais alors le lendemain pour prendre le taureau par les cornes.

Ma première cible fut Mr Angus Léonard, le journaliste qui avait écrit plusieurs des articles parlant de ces accidents dont celui de la vieille femme morte la semaine dernière. Morte dans l’une des ruelles de la ville suite à une chute “malencontreuse” sur les vieux escaliers de pierre. Je le trouvais au parc, assis sur un banc à sourire à une gamine de quelques années qui jouait au tobogan avec des amis. Comme si de rien, je m’approchais, m’assis sur la place à ses côtés en observant les enfants, puis foncer dans le tas, lui reprochant son manque de politesse au téléphone et le questionnant sur la dernière affaire ces articles et les bien nombreux morts d’une si petite ville. Bien entendu, j’eu le droit au conseil sympathique de pas s’intéresser à cette histoire banale, puis de l’idiote proposition de pas rester dans une ville aussi banale avant la menace d’appeler les flics pour harcèlement. De quoi me donner encore plus l’impression que cette ville n’était pas étrangère à la corruption ou au complot.  

Mon insistance – faites, je l’avoue, de façon plus provocatrice et accusative que sympathique – finit par l’énerver assez pour qu’il se lève et ne me lance, d’un regard de glace, une ultime menace :  

“A être autant intéressé par les cadavres, vous allez en devenir un et ce jour-là, je prendrais un grand plaisir à l’écrire Mr Skar.”

Comme si le fait que son père se soit lever fut un signe, la gamine s’élança vers lui, l’enserrant dans ses bras en demandant une crêpe. Mon regard se posa un moment sur l’enfant avant que je ne me maudisse de l’intérieur. Je n’aimais pas ce que j’allais faire, mais quitte à être un “connard”, autant l’être pour de bon. Je me relevais aussi alors et avec un sourire, sortit une sucette que je passais à l’enfant. Normalement, c’est moi qui les mange, pour cacher un peu l’odeur des bières et de la cigarette. La, je n’en avais pas besoin, je n’avais rien bu depuis ce matin, alors tandis que la petite la prenais dans sa toute grande innocence, je répondais à son père avec un regard que je voulu des plus vicelard.  

“Votre fille est adorable Mr Leonard... Je suis sûr que vous avez prévu le meilleur des avenirs pour elle ~ “

A son regard, je compris bien de suite que je n’avais pas été le premier à “menacer” la chair de sa chair. Bien que dans mon cas, je le savais bien, je n’allais pas passer à l’acte. J’avais déjà la mort d’un enfant sur la conscience, je n’en avais pas besoin d’un autre. Cela me tuerait, littéralement. Seulement, parfois, il fallait souffler le chaud pour avoir le froid, même avec un journaliste plus grand et plus épais que moi. Quand il fit un pas vers moi, d’ailleurs, je crus bien que j’allais m’en prendre une, qu’il y est sa fille ou pas....

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Alehon Skar
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Alehon Skar
Mar 18 Déc - 8:36
« Tic tac, le temps m'est égal. »
Première approche
         Un jour, deux jours, trois jours. Je ne sais pas pourquoi le temps passe si lentement. Je savais que m'endormir dans les bras de Morphée tôt le soir m’emmènerait tard le matin à ne rien faire. C'est assez dérangeant le fait que je me sois autant laisser guider par la paresse, la vie facile. J'étais là, à somnoler sur un banc. Essoufflé. J'étais parti au milieu de la matinée, un sac à dos avec des vêtements de rechange ; parka, t-shirt, jean. Et une bouteille d'eau. Un treillis complet, un début d'entraînement militaire ; de marche rapide à sprint, quelques abdominaux, quelques pompes et.. L'arrêt qui prend le dessus. Trop de temps à ne rien faire avait endolori mes muscles. Et c'est en finissant par juste flâner que je suis atterri au parc. Étalé sur ce même banc que je vous ai parlé. Ce n'était pas réellement le meilleur endroit, les gamins criaient, c'était assez dérangeant, irritant mais je ne disais rien, si même les parents ne disent rien, alors moi je ne suis personne.

         Les yeux ouverts, le regard vers le ciel, une main au front, j'avais chaud. Bon, la température extérieur ne suivait pas mais le sport m'avait grandement réchauffé. Peut-être un peu trop. Et je savais que ça allait vite redescendre. Ce qui était drôle, c'est d'entendre les quelques brides de conversation par-ci par-là, que ce soit un parent avec un enfant, deux personnes amoureuses -comme c'est gênant-, deux hommes côté à côté sur un banc. L'un m'obligeait à le regarder, un humain, cheveux rouge, physiquement plus vieux que moi, donc en âge humain il dépasse les 25 ans. Et je détourne le regard, je ne l'ai jamais vu ici, un nouveau ? Peut-être. C'est déjà juste un humain, ça me va, je n'ai pas besoin d'essayer d'en savoir plus sur lui. Je me relève, en position assise, mettant le sac à dos, prêt à repartir, à rentrer. Après une gorgée d'eau que j'entends quelque chose que je n'apprécie pas trop, que l'un de mes compères, enfin, d'un des divins ose menacer un homme.


« A être autant intéressé par les cadavres, vous allez en devenir un et ce jour-là, je prendrais un grand plaisir à l’écrire- »


         Il est sérieux ? Ce genre de menace ici est à prendre extrêmement au sérieux. Et lui, le nouveau, ne doit pas tellement le savoir. Je ne suis pas celui qui lui dira, mais vaut mieux éviter de s'en prendre. Une gamine se lance sur l'homme face à celui aux cheveux rouges, un père de famille, en plus. Je ne vois pas vraiment ce qu'il se passe, mais l'autre lui a donné quelque chose, du poison ? Mais non. Non. Ce n'est pas possible. Bon, ce n'est pas mes affaires en faite. Je commence à partir lorsque je vois une approche menaçante du journaliste, bon, là ça devient mon affaire. Je m'approche, pose mon sac, et me met entre les deux hommes avant qu'il n'approche son poing, levant les deux mains en l'air comme un hold-up.


« Je pense pas que votre fille aimerait voir ça. »
Une invitation à ce qui le fasse autre part ? Non. Juste la vérité. Je n'aurais pas voulu que ma fille soit là, moi.
« Votre échange s'est mal déroulé, je le conçois mais ne soyez pas violent. »


         Après avoir entendu un grognement de sa part, sûrement l'animal en lui, je prends mon sac et pousse doucement l'homme aux cheveux rouges à se retourner et à faire quelques pas. Je n'écoutais pas ce qu'il pouvait marmonner, tant qu'aucune agression ne s'est produit de nouveau c'est le principal. Bon, ce que je compte faire n'est pas conventionnel mais je me sens comprimé. Je m'arrête, enlève mon haut et cherche le t-shirt blanc que j'avais récupéré. Ensuite, je prends la parka noir, la met. Et finalement je garde le pantalon camouflage. Je range le reste dans le sac.


« En faite, je m'appelle Joaquim. »


Et je lui ai tendu la main, une forme de politesse.

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Joaquim Y. Wayne
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Joaquim Y. Wayne
Mar 18 Déc - 13:32
Première approche

Je ne suis pas vraiment fait pour la bagarre. J’ai quelques base, travail oblige, mais je n’aime pas ça. D’ailleurs, ce n’est pas ce en quoi je suis le plus douée. Mon réflexe premier est du coup de fermer un œil sur les deux dans l’attente d’un poing contre la joue ou le nez. Ce ne fut ni l’un ni l’autre mais un corps avec une tignasse blonde en treillis qui se glissa entre le journaliste et moi comme un bouclier. Ma foi, cela me convient...

Alors que le bon samaritain tente l’apaisement, bras lever comme lors d’un hold-up, je me penche sur le côté et ne peux m’empêcher un sourire de vainqueur au coin. Par pur provocation, je l’avoue... Ce qui vaut d’ailleurs un grognement. Pour moi ou l’inconnu ? Aucune idée et je n’ai pas trop le temps de m’en demander plus que monsieur garde-à-vous me pousse dans la direction opposée pour m’éloigner de Monsieur Léonard et de sa fille.

Il aurait pu me pousser loin comme ça d’ailleurs s'il ne s’était pas arrêté pour... changer de haut. Je ne sais pas ce qui me choqua le plus du coup, qu’il le fasse vu la température ou qu’il se change comme ça sans pudeur tout court ? Ba, au moins, j’ai pu du coup mieux observer mon garde du corps passager. Je pense que je pourrais parier ma dernière bière que ce gamin est plutôt du genre sportif. D’ailleurs, une fois son micro-streap-tease fait, il me tend une main en se présentant. Joaquim hein ? Mon regard se pose sur sa main avant de revenir à ses yeux et un sourire amusé ce glisse sur mes lèvres :

“J’hésite à vous mettre dans la catégorie yéti pour l’insensibilité au froids et les muscles.... Ou tarzan. Cela vous arrive souvent de finir à moitié à poil en plein parc ?”

Bon, c’est vrai, mon enquête n’a pas spécialement abouti... Mais je trouve ça plutôt amusant de voir un chevalier en treillis surgir de nulle part. Certes, je pourrais faire ami-ami et me présenter aussi, mais je ne suis toujours pas décider à me lier à qui que ce soit, encore moins dans cette nouvelle ville. C’est déjà bien que je sois amusé quand j’y pense... Ce n’est pas souvent...
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Alehon Skar
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Alehon Skar
Mer 19 Déc - 8:23
« Tic tac, le temps m'est égal. »
Première approche


« J’hésite à vous mettre dans la catégorie yéti pour l’insensibilité au froids et les muscles.... Ou tarzan. Cela vous arrive souvent de finir à moitié à poil en plein parc ? »


         Seul un petit rire s'échappe sans aucun contrôle. A vrai dire, être comparé entre un yéti ou le personnage tarzan, je pense préférer n'être aucun des deux. Sur le sujet de l'insensible, il y serait presque, c'est juste qu'il ne peut pas savoir ce que j'ai fait juste avant et je ne peux pas lui en vouloir non plus, le seul moment où il aurait pu me voir, j'étais étalé sur un banc comme si j'étais un simple paresseux. En suite, pour le fait de tourner sur le sujet de ma nudité, oui, il se pourrait que ça m'arrive, parfois, un peu.. Beaucoup. J'ai juste à lui raconter notre petite trempette désorganisé en caleçon avec Luka et Rowan dans un lac, avec une température hivernale et je pense qu'il comprendra bien que juste me changer le haut ce n'est rien pour moi. Bon c'est vrai que, là, ma température intérieur commence à me montrer fortement qu'il ne fait pas si chaud que ça, heureusement que j'ai pensé à prendre une parka, je me sentirais bien nu sinon.

         Si je prends le temps d'y réfléchir, il est assez drôle ce petit, cynique peut-être. Je me demande aussi ce qu'il a bien pu faire ou dire pour énerver au point de provoquer un poing de la part de monsieur le journaliste de Rosecreek et vu qu'il ne m'a toujours pas répondu pour son prénom, je pense qu'il ne me dira pas ça non plus. Son nom est un secret peut-être ? Sa vie en est un ? Peut-être est-ce un mystère à lui tout seul ? Je tombe que sur des humains difficiles à cerner, je pourrais même dire que ça en devient fatiguant, mais non, je me sens obligé d'être proche d'eux. Et puis, plus j'en connais, mieux je pourrais les aider. Je ne peux pas m'empêcher de le scruter, des pieds à la tête ; des cheveux couleur flamme mi-long, un visage au trait fatigué, des yeux bleus. Je ne sais pas si ce sont les habits ou la vérité mais il a l'air fin. Bon, ce n'est pas parce que j'ai gardé des muscles que tout le monde devrait en avoir mais lui ça a l'air bizarre, comme si il se faisait du mal.

         Mon sac se laissant toujours porter contre mon dos, je sens une brise se lever pour me faire une caresse contre les joues, puis le front pour ainsi sécher les dernières gouttes de sueurs – très glamour, dira-t-on. En réalité, il y a bien une question qui me taraude toujours par rapport à toutes nouvelles intrusions dans cette ville ; « Pourquoi Rosecreek ? », « connaissent-ils notre existence lorsqu'ils viennent ? » et surtout si ils viennent avec de bonnes ou de mauvaises intentions contre les humains ou même ceux des nôtres. Je le sais bien que ça reste stupide comme interrogation et la seule réponse peut juste être « et pourquoi pas ? ». Personnellement, j'y suis venu pour une seule raison ; j'en ai trop souvent entendu parler, ce n'était bien sûr censé n'être que de simple passage mais que voulez-vous, lorsque l'on tombe sur autant de divins au mètre carré qui côtoient des humains, je ne peux que m'obliger à rester. Rien que pour eux, non ?


« Ça m'arrive, oui. Je ne fais pas vraiment attention aux regards. »
 Je marque un temps d'arrêt, lâchant un sourire.
« Et vous, ça vous arrive souvent de ne pas répondre aux questions ? C'est vrai, je suis un parfait inconnu mais je viens de vous éviter une bagarre, je ne demande qu'un nom à mettre sur un visage. »

          Un jolie visage en plus. Ça aurait été bête de le voir se faire défigurer sans rien dire et sans rien faire. En plus, il ne m'a même pas serré la main. Simple formalité de toute manière, je ne lui en tiens pas rigueur, je ne vais pas en vouloir à quelqu'un pou ça.


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Joaquim Y. Wayne
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Joaquim Y. Wayne
Mer 19 Déc - 14:13
Première approche
Je ne le quitte pas des yeux alors qu’un rire surgit de ses lèvres avant sa réponse. J’imagine du coups le nombre de couple séparé qu’il a provoqué, simplement pour être regarder dans ses moments-là par les dames du parc. Cela expliquerait les nombreux meurtres ? Je plaisante, bien sûr ! Tuer une personne pour ça, passe encore, mais autant ? Ou alors faudrait que ce soit un sacré meurtrier en série jaloux avec une sacré dose de jugeote ou beaucoup de fric...

Mais il a raison sur une chose, je lui dois une souffrance physique en moins. Alors je fais l’effort de lui répondre quand même :

“Cela m’arrive, oui. Je ne fais pas vraiment attention à ce qu’on me dit.”


Bon, j’avoue, c’est taquin... Ou méchant ? Pourrait-il le prendre ainsi ? Ce serait ennuyeux, ce n’était pas mon but. Je me rattrape finalement en lui serrant la main en me présentant pour de bon cette fois. Qu’il ne s’attende pas à une main ferme, je suis plutôt “plume” que “poing”, à écrire qu’à frapper.

“Alehon. C’est le nom de mon visage. Et de tout le reste.”


Je devrais lui dire merci... Mais je ne veux pas. Un “merci”, ça rapproche trop les gens et je ne veux pas de personnes proches. Les gens proches comptent toujours sur vous, pour tout et n’importe quoi. Le dernier qui a compté sur moi s’est fait déchirer et flamber par une bombe faîte maison... Soit, je peux quand même le remercier d’une autre façon.

“Je suppose que je vous suis redevable.... Une bière, ça suffira ?”


La bière, ça règle tout en Irlande, L’alcool règle aussi beaucoup de chose hors de mon pays natal d’ailleurs. Mais à le re-regarder de haut en bas, je ne suis pas sûr qu’il soit du genre à enchaîner les boissons. D’ailleurs, il ne semble pas bien vieux...
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Alehon Skar
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Alehon Skar
Mer 16 Jan - 17:30
« Tic tac, le temps m'est égal. »
Première approche


« Cela m’arrive, oui. Je ne fais pas vraiment attention à ce qu’on me dit.   »


         Quasi-automatiquement, je ressens un nouveau sourire se soulever sur mes lèvres, je ne peux m'empêcher de savoir que ce petit, je vais bien l'aimer. Il rebondit sur mes paroles et j'en conviens, ce serait narcissique de dire que je l'aime bien juste en m'arrêtant sur 'mes paroles' mais je ne vois pas bien comment je pourrais mieux l'expliquer, certaine fois ça se ressent. Seulement, une question ne cesse de me hanter à chaque fois que je croise un humain ; pourquoi se sentent-ils obligés de se compliquer ainsi la vie ? Ils ne peuvent pas juste remercier, se présenter et hop, repartir ? Non, ils ne le font pas. Enfin, ils ne sont pas tous pareils mais lui, ne le fais pas et.. C'est assez drôle.
  Ah ! Tiens ! Il me serre la main. Je ne peux m'empêcher de scruter ses gestes, ses mimiques, j'aimerais bien savoir ce qu'il avait en tête ; c'est vrai quoi, je ne vois pas beaucoup de personnes qui viennent de leur propre gré parler à ce journaliste.. Je dirais même à des journalistes tout court. Je dois aussi souligner sa faiblesse lorsqu'il m'a serré la main et si on rapproche ça au fait qu'il a l'air de facilement s'attirer des ennuis, je pense que je n'ai aucun intérêt à le lâcher.
  J'ai une autre idée en tête sur la théorie de sa faiblesse, est-il de ceux qui ont passé une mauvaise période dans leur si courte vie et qui s'est alors laissé dépérir sans essayer de remonter la barre ? Ce serait dommage, triste mais ça arrive tellement de fois.


« Alehon. C’est le nom de mon visage. Et de tout le reste.   »

         Alehon. Court, simple. 'De tout le reste', un rictus ressort. Je trouve tout de même qu'il se sent obligé de me le donner. Bon, je l'ai obligé à me parler, à me suivre, à me voir m'habiller et puis à se présenter donc je ne vais rien dire, c'est déjà gentil.

« Je suppose que je vous suis redevable.... Une bière, ça suffira ? »


         De l'alcool. Ce poison. Une bière. Je n'ai pas pour habitude de boire, même pas du tout. Je ne me suis jamais 'bourré la gueule', et je ne me souviens même pas de la dernière fois que ça a touché ma langue. Je ne suis pas vraiment sûr de le vouloir, la seule raison qui m'y pousse direct c'est ce besoin d'être proche de lui, il m'intrigue, il a l'air de porter l'épée de Damoclés, un malheur l'attendant à chaque tournant. Ce n'est peut-être qu'une impression mais s'il arrive à s'attirer des ennuis en une seule conversation entre humains, alors avec ceux des miens.. Je n'imagine pas.
  Pourquoi je n'irais pas de toute façon ? Je n'ai aucune activité de prévu, l'ennui est présent aujourd'hui. J'ai l'impression à m'entendre que je parle comme si ce n'était qu'un morceau de chair et non pas une vie. Ce n'est bien sûr pas le cas, il est vivant. Je garde toujours ce sourire collé à mon visage, comme si la simple vue d'un humain causeur de problèmes animait en moi du bonheur - pas du tout.


« Redevable ? Je ne dirais pas ça. Mais j'accepte l'invitation. »


          Si au fond de lui il est une personne respectable et qui se veut d'être respecté, au moment de son invitation il se sentait obligé et après ma remarque, il ne l'est plus. Sauf que, la logique veut qu'il le fasse quand même. Je ne lui demande pas de payer, bien sûr, il va me tenir - ou je vais lui tenir compagnie ? A moins qu'il le voulait vraiment et que je pense à mal en tant qu'être méprisant et que Luka a peut être raison sur ma personne ? Non. Ne dit pas de bêtise. Ce.N'est.Pas.Une.Compétition. Je commence à marcher, en direction d'un bar à côté, je ne peux pas lui proposer de grande ambiance, je n'en connais aucun, ce n'est pas vraiment un truc qui m'intéresse. Après un moment de promenade et de rapide silence, nous sommes arrivés devant un bar qui se veut clinquant, ou peut-être que ce n'est qu'une impression ?


« Celui-ci ? Désolé, je n'ai pas vraiment l'habitude. »


         Le suspens. L'habitude de quoi ? De boire ou d'aller dans des bars ? En faite, c'est les deux, mais lui ne peut pas le savoir. Surtout, respecte une règle ; ne bois pas, ou très peu. Ou tu connaîtras facilement le concept de ' gueule de bois '.


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Joaquim Y. Wayne
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Joaquim Y. Wayne
Jeu 17 Jan - 15:53
Première approche



Bien qu’il ne se sente pas “redevable”, il accepta tout de même l’invitation. Je ne savais pas trop si j’en étais ravi ou non... D’un côté, c’est toujours sympa la compagnie autours d’un verre, mais de l’autre, je ne veux pas que cela finisse en une quelconque amitié ou quoi que ce soit du genre.

Voilà que l’on fait route du coup, dans le silence. A vrai dire, je ne vois pas bien ce que je pourrais lui dire et cela m’arrange qu’il ne parle pas non plus. Quand les gens vous parlent de votre vie, ya toujours un moment où vous finissez par vous y intéressé et cela, j’aimerais l’éviter. La solitude me va bien mieux que la compagnie.

Un bar vient à se dresser devant nous. Si c’est vrai que l’alcool parcours souvent mes veines, je suis plutôt du genre à boire chez moi alors les bars, je ne les connais pas vraiment. Vu sa façon de me proposer celui-ci, je dirais que lui non plus. Ses paroles d’ailleurs, font questionnement malgré dans ma tête : Pas l’habitude ? L’habitude de quoi ? Se faire payer des verres ? Quoi que, en chevalier servant, je le vois plutôt secourir les demoiselles en détresses qui elles, doivent plutôt le remercier de façon plus agréable. Allez savoir pourquoi mais oui, je le vois bien en tombeur de midinette avec ses cheveux blondinet et son sourire accroché aux lèvres. Je me demande si des couples ont été brisé par ça tient ? Et puis zut, peu importe au fond, je n’en ai rien à faire. Que j’arrête donc de me questionner, de toute façon, je lui offre juste une bière et basta !

Haussant les épaules, je répondis finalement :

“C’est pas en restant dehors que l’on verra si il convient... Allons-y.”


Je pris les devants, lui tenant quand même la porte pour qu’il ne se la prenne pas dans la figure, puis pris la direction du comptoir où je pris place sur l’une des chaises hautes. L’atmosphère étant étouffante ici comparé au froid du dehors, j’enlevais mon manteau que je posais sur mes genoux avant de faire signe au barman. Comparé à mon acolyte de ce soir, j’étais plutôt porté sur les chemises blanches et vestons gris.

“Deux Draught s’il vous plait.”


J’invite, donc je choisi. Puis, c’est la bière de toute ma vie ça.... La bière de mon pays, et surtout, celle dont mon père détient le monopole, même si je me doute que pour lui, ça doit être une bière comme une autre. Bien entendu, je pose l’argent des boissons sur la table avant de prendre mon verre et de le laver pour trinquer avec Joaquim. En bon Irlandais, honte à ceux qui ne trinque pas !

“Et bien... Félicitation pour votre sauvetage.”




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Alehon Skar
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Alehon Skar
Jeu 17 Jan - 17:25
« Tic tac, le temps m'est égal. »
Première approche


« C’est pas en restant dehors que l’on verra si il convient... Allons-y.  »


         D'un mouvement de tête, je ne peux m'empêcher de loi montrer mon acquiescement. Cela reste que c'est un très bon raisonnement et c'est bien souvent celui-là qu'il faut suivre ; ce n'est pas en gardant des préjugés que l'on arrivera à connaître la vérité. Je reste sans bouger, le regardant prendre les devants, tiens, il me tient même la porte - on pourrait presque dire que c'est digne d'un gentleman. Si j'étais seul, je pense que j'aurais rigolé. Je ne peux m'empêcher de le suivre, même jusqu'au comptoir. L'ambiance est assez sombre, de la musique se diffuse et je me demande bien pourquoi on entend presque plus les discussions des uns et des autres plutôt qu'elle.
    Je peux aussi dire que je ne regrette pas du tout de n'avoir quasiment jamais mis les pieds dans ce genre d'endroit, je crois bien que ce n'est pas mon style, tout simplement. Je fais la gaffe d'essayer de reculer un des sièges, oui bon, je ne pouvais pas savoir que l'on ne pouvait pas les déplacer. Je prends le temps de m’asseoir, posant mon sac ainsi que ma parka. En reprenant sur la chaise, elles ressemblent fortement à celle de mon propre bar à domicile mais sans.. Tout les défauts.


« Deux Draught s’il vous plait.  »


         Je tique. Deux.. Quoi ? Je ne sais même pas si je saurais le prononcer. Bon, j'abuse peut-être un tout petit peu mais je ne connais pas, c'est tout. Je reste ouvert à l'idée que ça se trouve que c'est LA boisson en vogue, ou la plus connue du milieu comme au final celle la plus détestée. Je ne sais pas si je dois dire quelque chose, je ne vois même pas une ouverture pour que je le contredise. Ce n'est pas vraiment une mauvaise chose non plus, j'aurais sûrement mis environ.. Non, même littéralement une heure avant d'être d'accord pour commander quelque chose, puis je dirais une autre pour en choisir une. Sauf qu'il y a bien une chose que je ne peux pas accepter, c'est le fait qu'il paye. Hélas, je pense ne pas pouvoir avoir le choix pour ça non plus.


« Et bien... Félicitation pour votre sauvetage. »

Mon sourire ne déloge pas, c'est avec ça qu'il aurait du commencer. Je lève mon verre à mon tour, trinquant alors.

« Sauvetage, c'est un bien grand mot.  »


         Je regarde le barman, un homme, jeune, c'est vraiment son travail ? L'aime-t-il ou se sent-il obligé ? Je passe mon regard sur tout le monde, il y en a vraiment qui apprécie cet endroit ? Entre amis, une fois, d'accord, entre vingt et trente ans mais.. A mon âge ? Bon, il n'est pas censé le savoir, je ne vais pas venir sur ce sujet. Je prends une gorgée, et automatiquement je pince mes lèvres et secoue la tête. Je crois que le fait que je ne bois pas trop est grillé.


« Je ne suis pas.. Fan.   »
Bon, autant y aller. Je bois cul-sec. Au moins, je n'aurais pas le goût trop longtemps. A moi de choisir, non ? Je prends la carte, ne le laissant rien dire.
« Excusez-moi, je voudrais... Hum, deux de la numéro 4, là.   »
Et lorsque le barman s'approche, je lui montre sur la carte. Je ne connais peut-être rien mais lire " aux doux agrumes " ne peut pas être mauvais, si ?
« Donc.. Alehon. Que vouliez-vous à ce journaliste ?  »


         Curieux, moi ? Non. Du tout. Je dirais même, jamais.


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Joaquim Y. Wayne
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Joaquim Y. Wayne
Ven 18 Jan - 13:49
Première approche


Sauvetage... ou autre, qu’il donne donc le nom qu’il lui souhaite. Personnellement, pendant qu’il semble observer tous les alentours, je trempe mes lèvres dans la boisson avant de le voir pincer les lèvres et secouer la tête. Apparemment, ce n’est pas trop son genre d’alcool. En fait, je ne suis pas sûr du tout qu’il est vraiment un type d’alcool. Je le voit plutôt avec du thé le blondinet.

Enfin, même s'il n'est pas “fan”, le voilà qui le boit cul sec. Je le fixe, surpris, ma bière s’étant même arrêté entre le comptoir et ma bouche. Pourquoi boire si vite quand on n'aime pas ?! Je ne comprenais pas sa logique, et encore moins quand il en recommanda deux autres aromatisés. A moins que ce ne soit une façon bizarre d’avoir la réponse à sa question bien curieuse ?

Soit. Je haussais les épaules, bu cul sec les deux verres l’un après l’autre avant de commander deux shooter. Même si je ne le disais pas de vive voix, le défis était clair : S'il voulait ses réponses, il devait boire ~ Et comme il avait fini la première, je répondrais donc à sa première question.

“Je m’intéressais aux articles qu’il écrit dans le journal local... Ou plutôt à ceux qu’il n’écrit pas.”


Récupérant le mini-verre de shooter, je plongeais mon regard dedans sans le boire avant de le reposer sur mon compagnon de beuverie du soir. Mine de rien, je rajoutais la petite règle du donnant-donnant.

“Cela vous arrive souvent de jouer les héros pour des gens que vous ne connaissez pas ?”


Ce n’était pas un reproche, simplement une question de curiosité. A une époque, je le faisais aussi, mais c’était encré alors en moi par le boulot qui ne me quittait pas, avec ou sans uniforme. Aujourd’hui, je ne comprenais plus, voir même je maudissais, ce besoin d‘aider les autres. Peut-être parce que justement, au lieu d’arranger les choses, cela avait empirer... Qui sais si, sans notre aide, les gens ne s’en sorte pas mieux ?



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Alehon Skar
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Alehon Skar
Ven 18 Jan - 17:20
« Tic tac, le temps m'est égal. »
Première approche


         Si il y a bien une chose que je suis obligé de voir depuis que nous sommes entrés, mon compagnon de ce jour a sûrement un penchant pour l'alcool, je ne dirais pas qu'il en est accro, loin de là. Je me demande même si il n'y a pas un rapport avec ce que j'ai pensé de lui ; le fait qu'une mauvaise période mène à un addiction, même minime. Je sais que je parle trop vite, surtout que je ne le connais pas assez pour prononcer un tel jugement. J'arque un sourcil à la simple vue d'Alehon qui boit d'une seule traite deux verres de suite ; pourquoi pas ? Par contre, moi, en attendant, je n'ai même pas commencé à boire - ne serait-ce qu'une lichette - de mon deuxième verre. Pile au même moment où je me dis ça, il commande de nouveau deux nouvelles boissons. Deux mini-verres, comment ils appellent ça déjà ? Ah oui, des shots. Je bois une gorgée de l'autre boisson, celle que j'ai choisi ; elle est ni bonne, ni mauvaise. Est-ce que j'arriverais à en trouver une bonne ? Elle est douce, sucrée, en tout cas plus que l'autre. Je prends encore une fois une gorgée lorsque j'entends enfin la réponse à ma question.


« Je m’intéressais aux articles qu’il écrit dans le journal local... Ou plutôt à ceux qu’il n’écrit pas. »


         Ah oui, le petit journal local. Je ne l'ai pas souvent lu, sauf la fois où il a parlé de moi, à se la jouer détective ; il avait écrit un ramassis de conneries à mon sujet. Bon, je n'ai pas de point de vu objectif, simplement subjectif. Je ne le connais pas tellement. Par contre, je ne comprends pas tellement ce qu'il veut dire dans la deuxième partie de sa phrase ; ' ceux qu'il n'écrit pas '. A quoi fait-il référence ? Je le saurais peut-être, un jour. J'aimerais bien savoir pourquoi il s'y intéresse, est-ce personnel ? Je le vois me tendre un des shot, serait-ce une invitation à boire, encore ?


« Cela vous arrive souvent de jouer les héros pour des gens que vous ne connaissez pas ? »


         Ah non, plutôt un échange de verre à réponse. Je lâche un rire, automatique. 'Jour les héros', qui peut prétendre être un héro ? Et je ne me décrirais pas comme ça. C'est vrai, les héros sont surreprésentés ; des personnes remarquables, ils sont dotés d'innombrable qualités. Je prends surtout cette remarque au premier degré. Je ne suis pas comme ça. De toute façon, on est le héro pour certains mais le pire des méchants pour d'autres ; tout dépend alors du point de vu du protagoniste. Je lève le verre et le bois d'un coup ; je n'aime pas non plus, c'est surtout que boire d'un coup m'évite de garder trop longtemps le goût en bouche. Je décide finalement de lui répondre avec humour, peut-être qu'il ne le comprendra pas ?


« Oui, souvent. Très souvent.  »
Je finis par un rire. Mh, c'est pas drôle, pourquoi je rigole ?


        Je prends une autre gorgée de ma boisson, je commence à avoir un peu chaud. C'est normal ? L'ambiance ? Le fait que je rigole pour rien ? Pourquoi la température de mon corps augmente ? Attendez.. Ce ne seraient pas certains effets secondaires de l'alcool ? Ce n'est pas censé être aussi rapide, si ? Je n'ai presque rien bu. Je continu de boire mon verre, bon, c'est à moi je pense.


« En quoi ça vous intéresse ce qu'il écrit, vous êtes journaliste ? »


C'est peut-être direct, mais c'est la vérité ; peut-être est-il lui-même en train d'enquêter sur le journaliste ? Ce serait drôle. Je finis mon verre d'une traite ; ce n'est pas un peu trop ? J'ai envie d'enlever mon haut, vraiment, la chaleur commence à être étouffante.


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Joaquim Y. Wayne
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Joaquim Y. Wayne
Sam 19 Jan - 9:37
Première approche

Mon jeu de question-réponse alcoolisé semble lui plaire au vu du rire qu’il m’offre à la suite de ma question. D’ailleurs, il joue le jeu, buvant le verre d’un coup avant de me répondre... Et de rire à nouveau. Je me suis peut-être trompé, peut-être rit-il juste par euphorie provoqué par la boisson ? Si si peu le rends déjà bien gaie, mieux vaudrait-il éviter qu’il boive encore plus. Personnellement, à part une sensation de légère chaleur, je ne ressens encore rien. Il faut dire que mon corps y est bien habitué.

Je m’accoude au bar en le regardant. Non, vraiment, il n'en faudra pas grand-chose de plus à mon avis pour qu’il chante sur le bar, le blondinet. Mais je le laisse boire son verre car gâcher, ça ne se fait pas. A sa question suivante, j’hésite un instant à répondre, allant trainer mon regard du coup sur la salle. Je n’ai pas envie spécialement de raconter le pourquoi du comment, mais bon, avec un peu de chance, il ne s’en souviendra pas demain.

Reposant mon regard sur lui, je lui fis signe de terminer son verre avant de répondre.

“Pas du tout, je suis détective privé.”


Terminant le mien, je le posais sur le comptoir. En y pensant, même le goût de l’alcool me fait plus grésiller. C’est amer, plus ou moins... Mais rien de plus.

“Pourquoi mon intérêt pour lui vous intéresse ? Vous êtes un de ces amis ? Son amant ? De sa famille ?”

Qui s’intéresserait au pourquoi du comment d’une bagarre qui n’a pas eue lieu sinon ? Et puis, si il savait qu’il était journaliste, c’était qu’il le connaissait un minimum non ?
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Alehon Skar
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Alehon Skar
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